PIERRE BOSCO (1909-1993)
 

Pierre Bosco a travaillé sans interruption, avec acharnement, pendant près de soixante ans. Son œuvre est vaste et variée, aussi bien dans les sujets qu’il aborde que dans les procédés qu’il emploie pour représenter la dramaturgie de l’existence.

Abandonnant progressivement le conventionnalisme de ses oeuvres de jeunesse, il adopte un mode d’expression original, plus suggestif et dépouillé. L’importance qu’il donne aux épaisseurs va le rapprocher de la sculpture.


Classer stylistiquement son œuvre par périodes successives est difficile, car il traite de manière récurrente certains motifs tout au long de sa vie, comme les Cathédrales ou les Courses de chevaux qu’il décline en innombrables variations.


Composée en atelier -- Bosco ne peignait pas sur le motif -- son œuvre exprime une « présence », une résonnance intérieure. Nul doute qu’à l’instar de Jackson Pollock dont il appréciait particulièrement le travail, Bosco considérait que  « l’artiste moderne travaille et exprime un monde intérieur; en d’autres termes: il exprime l’énergie, le mouvement et d’autres forces intérieures » (2)

Cliquer sur les albums pour les ouvrir

Click on the albums to open them

Pierre Bosco worked relentlessly for almost sixty years. His work is vast and varied, whether on subject matters or processes used to represent life’s drama. Giving up gradually the conventionalism of his early works, he adopts an original mode of expression, more suggestive and spare. His technique of expressive impasto brings him closer to sculpture.

 

To classify his work by successive periods is quite difficult, because Pierre Bosco touches on recurring subjects, throughout his life, such as cathedrals or horse races that appear in a number of variations.


Bosco’s work expresses a "presence" and internal experiences. No doubt, like Jackson Pollock whose work he particularly appreciates, Bosco considered that “the modern artist works and expresses an internal world; in other words: he expresses energy, movement and other internal forces”

(1) Pierre Hulin, Bosco, Paris, Éditions La belle Gabrielle, 1976, p. 22

(2) Hans Namuth, L’atelier de Jackson Pollock, Macula / Pierre Brochet

« En dépit des tentatives nécessaires, des recherches, d’essais fructueux ou débouchant sur des impasses, je crois qu’il faut repartir des primitifs, retrouver l’esprit des primitifs (…) Il n’est pas de génie sans réflexion patiente et pas d’œuvre digne de ce nom sans un immense travail. Ce n’est pas ce que je vaux à la Salle des Ventes qui m’angoisse ou me persécute, c’est ce que je suis ».

Pierre Bosco (1)